Sortilèges

  • jeu de stratégie
  • origine : Europe, XXe siècle
  • nombre de joueurs : 2
  • à partir de 7 ans
  • durée : environ 10 minutes

Ce jeu permet à de très jeunes enfants de s’initier à un jeu où il n’y a pas de hasard. Les plus grand.es (et même les adultes !) trouveront également beaucoup de plaisir à trouver la meilleure tactique pour bloquer l’adversaire.

Les terribles sorcières Têtdevache et Fasderat vivent toutes les deux sur le même territoire. Elles se détestent profondément. Une des deux est de trop. Seul un grand jeu dans les champs entourant leurs maisons pourra décider laquelle des deux aura le privilège de rester sur le territoire !

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But du jeu

Bloquer la sorcière de l’adversaire.

Matériel

  • un plateau de 6 x 8 cases
  • 2 pions distincts
  • 46 plaques amovibles (les « sortilèges »)

Déroulement

Au départ, les sorcières sont placées sur leur maison respective.
On tire au sort qui débutera la partie.
À chaque tour de jeu, on doit toujours effectuer deux opérations :

dans cet ordre :

  • 1) on déplace sa sorcière d’une case dans une des directions possibles (en avant, en arrière, à gauche, à droite, en diagonale),
  • 2) on jette un sort sur la case de son choix en posant une plaque sortilège à l’endroit de son choix ; la case devient ensorcelée et plus aucune sorcière ne pourra s’y rendre.

et selon les règles suivantes :

  • les sorcières ne peuvent pas jeter de sort sur une case « maison »,
  • les sorcières ne peuvent pas se poser sur une case ensorcelée,
  • il ne peut y avoir qu’une seule sorcière par case,
  • les sorcières ne peuvent pas sauter par-dessus une case,
  • on a le droit de retourner dans sa maison autant de fois qu’on le désire, en respectant les règles de déplacement,
  • on peut se rendre dans la maison de l’autre. Cependant, on ne gagne pas de cette façon. Mais on peut perdre en étant bloquée dans une maison entourée de sortilèges.

Fin de la partie

À son tour de jeu, la sorcière qui se trouve dans l’impossibilité de se déplacer a perdu. Il ne lui reste plus qu’à enfourcher son balai et quitter le pays !